Correction Bac Nouvelle Calédonie Nov 2003
Calculatrice non autorisée
I ) Injections alcanisantes (4 points)
II ) Circuits RL et RLC (6,5 points)
III ) Influence des condition initiales sur le comportement d'un système (4 points)
I )(spe) Dosage de la caféine (4 points)
Correction Nouvelle Calédonie Nov 2003 - I ) Injections alcanisantes
1)
La molécule possède un groupe alcool et un
groupe acide .
2) formule semi-développée de l'ion lactate :
3.1) A-(aq) + H3O+ (aq) = HA(aq) + H2O(l)
3.2) A l'équivalence, le pH chute brutalement, dpH/dV est maximale.
D'après cette courbe, V2E = 19,5 mL
3.3) A l'équivalence, les réactifs ont été complètement consommés, ils ont été ajoutés dans les proportions stœchiométriques de l'équation : n(A-)initial = n(H3O+ )versé ; C1.V1 = C2.V2E
C1 = C2.V2E / V1 = 1,0 x 19,5.10-3 / 20,0.10-3 » 1,0 mol.L-1
3.4) Pour vérifier que la réaction .support du dosage est bien totale, on se place dans le cas particulier avant l'équivalence lorsque l'on a versé 9,0 mL d'acide.
3.4.1) n(H3O+)versé = C2.V2 = 1,0 x 9,0.10-3 = 9,0.10-3 mol
3.4.2) pH = 4,0. ; [H3O+] = 1,0.10-4 ; n(H3O+)présent = 1,0.10-4 x (20,0+ 9,0).10-3 = 2,9.10-6 mol
3.4.3)
Equation de la réaction |
A-(aq) + H3O+ (aq) = HA(aq) + H2O(l) |
||||
Etat du système |
Avancement (mol) |
Quantité de matière en mol |
|||
Etat initial |
0 |
n0 |
9,0.10-3 |
0 |
excès |
Etat final |
xf |
n0 - xf |
9,0.10-3 – xf |
xf |
excès |
n(H3O+ )f = 9,0.10-3 – xf = 2,9.10-6 Þ xf = 9,0.10-3 mol ; t = xf / xmax
Si la réaction est totale, n(H3O+ )f = 9,0.10-3 – xmax = 0 ; xmax = 9,0.10-3 mol
t = xf / xmax = 9,0.10-3 / 9,0.10-3 = 100 % ; la transformation est totale.
4.1) HCO3-(aq) + H3O+(aq) = CO2(aq) + 2 H2O(l)
4.2) Une injection de lactate ou d'hydrogénocarbonate de sodium va faire diminuer la quantité d'ions H3O+ , augmenter le pH des liquides physiologiques
Correction Nouvelle Calédonie Nov 2003 - II) Circuits RL et RLC
1) Etude expérimentale d'un circuit RL :
1.1) Pour mesurer la tension uR , il faut relier la borne V au point A et la borne COM au point B.
1.2) On applique la loi d'ohm au conducteur ohmique R : uR = R.i , i = uR / R
R étant une constante, l'intensité évolue de la même façon que uR , la courbe correspondante à l'intensité est donc la courbe c.
1.3) La bobine s'oppose aux variation brusques de l'intensité. Lors de la fermeture du circuit, s'il n'y avait pas de bobine, l'intensité passerait instantanément à la valeur E / R, avec la bobine, elle va mettre un certain temps à atteindre cette valeur.
2) Modélisation et équation différentielle :
2.1) Loi des tensions du circuit : uG = uL + uR Þ E = L.di/dt + r.i + uR
On néglige r devant R Þ E = L.di/dt + uR ; i = uR / R Þ di/dt = ( duR/dt ) / R
E = ( L / R). duR/dt + uR
2.2) t = L / R ; [ L / R ] = [L] / [R] ; uL = L.di/dt Þ [L] = U.T.I-1 ; uR = R.i Þ [R] = U.I-1
[ L / R ] = (U.T.I-1 ) / ( U.I-1 ) = T
( notations :U : dimension d'un tension, I : dimension d'une intensité , T : dimension d'un temps )
t a bien la dimension d'un temps.
2.3)
uR(t)
= 0,63.uR max .
D'après le graphique, uR max = 10 V uR(t) = 6,3 V
En reportant cette valeur, sur le graphique, on trouve :
t = 1,1 ms = 1,1.10-3 s
2.4) L / R = t Þ L = t . R = 1,1.10-3 x 1,0.103 = 1,1 H
Cette valeur est proche de 1,0 H valeur indiquée par le fabriquant.
3) Résolution numérique de l'équation différentielle par la méthode d'Euler :
3.1) duR/dt = - R.uR / L + R.E / L = - 1,0.103 uR + 1,0.104
3.2) (duR/dt)0 = - 1,0.103 x 0 + 1,0.104 = 1,0.104 V.s-1
DuR = uR Dt – uR 0 = (duR/dt)0.Dt = 1,0.104 x 1,0.10-4 = 1,0 V Þ uR Dt = 1,0 V
date |
t = 0s |
t = Dt = 1,0.10-4 s |
t = 2 Dt = 2,0.10-4 s |
uR(t) en V |
0 |
1,0 |
1,9 |
duR/dt en V.s-1 |
1,0.104 |
0,9.104 |
|
3.3) Plus le pas est grand, moins la méthode d'Euler est précise, plus l'écart entre les valeurs calculées par la méthode d'Euler et les valeurs expérimentales, augmente.
4) Etude du circuit oscillant :
4.1) La diminution de l'amplitude des oscillations au cours du temps s'explique par une perte d'énergie du système par effet joule dans la bobine à cause de sa résistance interne.
4.2) On trouve la pseudo-période sur la figure 5, entre 2 valeurs maximales : T = 20 ms.
4.3) Période propre T0 : T0 = 2 p. (L.C) » T
C » T2 / (4 p2.L) » (20.10-3)2 / ( 4 x 10 x 1,0 ) » 1,0.10-5 F
Cette valeur correspond à celle indiquée par le fabriquant.
Correction Nouvelle Calédonie Nov 2003 - III ) Influence des conditions initiales sur le comportement d'un système
1) Dans le repère (O, x ,y), v0x = v0.cos a ; v0y = v0.sin a .
2) Deuxième loi de Newton : Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, la somme des forces exercées sur la balle est égale au produit de masse de la balle par son accélération
Le poids P est la seule force exercée sur la balle.
P = m.a Þ m.g = m.a Þ g = a Þ ax = 0 et ay = - g
ax = dvx / dt Þ vx = k1 ( k1 constante) , à t =0 s, vx = k1 = v0x Þ vx = v0x
ay = dvy/dt Þ vy = - g.t + k2 ; à t = 0 s, vy = v0y = k1 Þ vy = - g.t + v0y
vx = dx/dt Þ x = v0x.t + k3 ; à t = 0 s, x = k3 = 0 Þ x = v0x.t
vy = dy/dt Þ y = - ½ g.t2 + v0y.t + k4 ; à t = 0 s, y = k4 = 0 Þ y = - ½ g.t2 + v0y.t
Calcul de D : Si x = D , y = 0 Þ D = v0x.tD y = 0 = - ½ g.tD2 + v0y.tD Þ - ½ g.tD + v0y = 0
tD = D / v0x = 2 v0y / g Þ D = 2 v0x.v0y / g = 2 v02.cos a.sin a / g
Calcul de H : Si y = H , v est horizontal ; vy = 0 = - g.tH + v0y ; tH = v0y / g
y = H = - ½ g.tH2 + v0y.tH = - ½ g.(v0y / g)2 + v0y.v0y / g = ½ v0y2 / g Þ H = v0y2 / 2g
3) D'après la figure 2, v1x = v0x et v1y = 2 v0y
D1 = 2 v1x.v1y / g = 4 v0x.v0y / g = 2 D ;
H1 = v1y2 / 2g = 4 v0y2 / 2g = 4 H
4) D'après la figure 3, v2x = 2 v0x et v2y = v0y
D2 = 2 v2x.v2y / g = 4 v0x.v0y / g = 2 D ; H2 = v2y2 / 2g = v0y2 / 2g = H
5) D = 2 v02.cos a.sin a / g et H = v02.sin2a / 2g
Si on conserve l'angle a de tir en multipliant la vitesse initiale v0 par un coefficient k, H et D sont multipliés par k2 .
1) Ag+(aq)+Fe2+(aq)
= Ag(s)+ Fe3+(aq) Qr = [Fe3+] / ([Fe2+].[Ag+])
2) Qr,i
= [Fe3+]i / ([Fe2+]i.[Ag+]i)
= 1,0.10-1 / (1,0.10-1)2 = 10
3) Qr,i > K , l'évolution spontanée est donc dans le sens indirect de l'équation, de la formation de Ag+ et Fe2+ .
4) A l'électrode de platine : Fe3+ + e- = Fe2+ ( réduction) , il s'agit donc de la cathode, borne Å.
A l'électrode d'argent : Ag = Ag+ + e- (oxydation) , il s'agit donc de l'anode, borne -.
5) Qr,i
= [Fe3+]i / ([Fe2+]i.[Ag+]i)
= 1,0.10-2 / (1,0.10-1)2 = 1
Qr,i < K , l'évolution spontanée est donc dans le sens direct de l'équation, de la formation de Ag et Fe3+ . Les demi-équations sont donc dans l'autre sens, les polarités sont donc inversées.
L'électrode de platine est la borne - et celle d'argent est la borne Å.
©Sciences Mont Blanc
Correction Nouvelle Calédonie Nov 2003 - I ) (spe) Dosage de la caféine
1) Le rôle du réfrigérant est de condenser les vapeurs formées
pour qu'elles retombent dans le ballon et ne s'échappent du milieu réactionnel..
2) On veut extraire la caféine des feuilles de thé, il faut donc la solubiliser
dans l'eau. D'après les données, la solubilité de la caféine est beaucoup
plus importante à 65°C qu'à 25°C, on chauffe donc pour l'augmenter .
3) On verse le mélange dans une ampoule à décanter et on y ajoute le solvant
d'extraction : le dichlorométhane qui a une densité supérieure à l'eau et
ne se mélange pas à l'eau, il y a donc deux phases différentes et le dichlorométhane
est en dessous de l'eau.
La caféine est plus soluble dans le dichlorométhane que dans l'eau, elle passe presque totalement dans la phase organique.
4) Cette technique s'appelle l'extraction par solvant.
5) Le rôle du sulfate de magnésium anhydre est d'absorber les éventuelles
traces d'eau qui pourraient rester dans la phase organique.
6) Pour purifier un solide, on réalise une recristallisation. Les impuretés
solides sont ainsi éliminées
On veut préparer une solution de concentration 16 mg.L-1 , soit la moitié de celle de la solution mère, il faut donc la diluer par 2. On place la solution mère dans un bécher de 100 mL, puis on prélève 5,0 mL de solution mère avec une pipette jaugée de 5,0 mL que l'on verse dans une fiole jaugée de 10,0 mL et on complète jusqu'au trait de jauge avec de l'eau distillée.
Remarque : L'éprouvette graduée n'est pas assez précise pour cette manipulation.
1) Ces longueurs d'onde sont inférieures à 400 nm, limite du domaine visible, elles appartiennent au domaine des U.V.
2) On trouve A1 = 0,17 pour la boisson 1 et A2 = 0,53 pour la boisson 2.
D'après la loi de Beer-Lambert, l'absorbance A de la solution est proportionnelle à la concentration de l'espèce chimique absorbante : A = k x c
La boisson 2 a une absorbance plus grande, elle contient plus de caféine, elle est plus excitante.
3) D'après la figure 1, A271nm = 0,5. On reporte cette valeur sur la figure 2 pour déterminer graphiquement la concentration :
cS = 16 mg.L-1
4) A 228 nm, l'absorbance de l'espèce chimique est plus faible qu'à 271 nm pour une même concentration.
Par exemple, à 20 mg.L-1 , A1 » 0,85 ; A2 » 0,65 et A3 » 0,48.
La droite (3) a des valeurs plus faibles que les autres, elle correspond à l'étalonnage à 228 nm.