Correction Sujet Bac Nouvelle Calédonie Mars 2005

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I ) La tomographie par émission de positons : Une technique d'imagerie médicale (4 points)

II ) Le dihydrogène pour la protection de l'environnement(6,5 points)

III ) Oscillateur solide-ressort (5,5 points)

I )(spe) La lunette de Kepler (4 points)

 

Nouvelle Calédonie Mars 2005 - I ) La tomographie par émission de positons : Une technique d'imagerie médicale :

1 ) La désintégration de l’oxygène 15 :

1.1) Le numéro atomique Z correspond au nombre de protons.  Z = 8

A correspond au nombre de nucléons (neutrons et protons). A = Z + N = 8 + 7 = 15

écriture symbolique du noyau d’oxygène 15 :  158O

 

1.2) équation : 158O  ® 0+1e + 157N

 

1.3.1) On appelle énergie de liaison d'un noyau , notée El , l'énergie que le milieu extérieur doit fournir à un noyau au repos pour le dissocier en nucléons séparés au repos. El = Dm . c2

 

1.3.2) D'après la figure 1, la variation d’énergie DE1 correspond à l'énergie de liaison du noyau d'oxygène 15.

DE1 = (El / A)Ox15 . AOx15 = 7,463 x 15 = 111,9 MeV      Cela correspond à la valeur donnée .

 

1.3.3) DE2 = Dm.c2 = (mf – mi) . c2 = ((7 mp + 8 mn + mpos) – ( 8 mp + 7 mn)) . c2

DE2 = ( mn + mpos –mp) . c2 = (1,67492 + 0,0009109 – 1,67262).10-27 x (2,998.108)2

DE2 = 2,886.10-13 J = 2,886.10-27 / 1,602.10-19 = 1,801.106 eV = 1,8 MeV

 

1.3.4) DE3 = - (El / A)N15 . A = - 7,699 x 15 = - 115,5 MeV

DE = DE1 + DE2 + DE3 = 111,9 + 1,8 – 115,5 = - 1,8 MeV

2 ) L’utilisation de l’oxygène 15 en TEP

2.1) Le temps de demi-vie t1/2 .est la durée au bout de laquelle la moitié des noyaux d'un échantillon se sont désintégrés.

 

2.2.1) N(t) = N0. e - l . t  

A t = t1/2 , N(t1/2) = N0 / 2 = N0 . e - l . t1/2 .      e l . t1/2  = 2    ;   ln (e l . t1/2 ) = ln 2  ;  l . t1/2 = ln 2

l = ln 2 / t1/2

 

2.2.2) l = ln 2 / 123 = 5,63.10-3 s-1

 

2.3) N(t1) = (5/100).N0 = N0 . e- l . t1     ;   0,05 = e - l . t1    ;  ln(e - l . t1 ) = ln 0,05

t1 = - ln 0,05 / l = - ln 0,05 / 5,63.10-3 = 532 s » 9 min.

 

2.4) Il faut espacer les injections d'environ 9 min mais à ce stade d'évolution, le nombre de noyaux diminue lentement, on peut donc espacer les injections de 8 à 10 min.

3 ) La détection du rayonnement gamma :

3.1) équation :  0-1e + 0+1e ® 2 g

 

3.2) DE = Dm . c2 = ( 0 – mpositon - mélectron) .c2 = - 2 x 9,109.10-31 x (2,998.108)2 = - 1,637.10-13 J

DE = - 1022 keV

Ephoton = 1022 / 2 = 511 keV

Cette valeur est en accord avec celle donnée dans le texte .

 

 

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Nouvelle Calédonie Mars 2005 - II ) Le dihydrogène pour la protection de l'environnement:

1 ) Principe de fonctionnement d’une cellule élémentaire :

1.1) Un oxydant gagne des électrons et le réducteur en perd.

L'oxydant est donc le gaz O2 et le réducteur est donc le gaz H2 .

Pour écrire l'équation globale, il faut que l'oxydation et la réduction mettent en jeu le même nombre d'électrons, il faut donc multiplier l'oxydation par 2.

H2 (g)  =  2 H+(aq) +  2 e        ) x 2        ;     O2 (g)  +  4 H+(aq)  +  4 e  = 2 H2O(l)

2 H2 (g) + O2 (g) + 4 H+(aq) = 4 H+(aq) + 2 H2O(l)         Þ       2 H2 (g)  +  O2 (g)  = 2 H2O(l)


1.2) Pour l’environnement, l’avantage d’une pile à combustible est de ne produire que de l'eau et aucun polluant comme le gaz carbonique.


1.3) La réduction se produit toujours à la cathode, qui est donc l'électrode 1.


1.4)

 

Le courant circule du pôle + de la pile vers le pôle – dans la résistance R.

Le pôle + est donc l'électrode 1 et le pôle – est donc l'électrode 2.


1.5) Un catalyseur est une espèce chimique qui accélère une réaction sans la modifier.


1.6) q = I . t = n(e-) . NA . e     

n(e- ) = I . t / (NA.e) = 300 x (192 x 60 x 60) / (6,02.1023 x 1,6.10-19) = 2,15.103 mol

D'après la réduction,  n(O2 ) = n(e- ) / 4 = 5,38.102 mol

D'après l'oxydation, n(H2) = n(e- ) / 2 = 1,08.103 mol

2 ) Principe de production du dihydrogène par électrolyse au laboratoire :

2.1.1) équation de dissolution : Na2SO4 (s) = 2 Na+(aq) + SO42-(aq)  


2.1.2) n(Na2SO4) = c . V

Equation

                              Na2SO4 (s)    =       2 Na+(aq)    +      SO42-(aq) 

Etat du système

Avancement

Quantités de matière (en mol)

Etat initial

0

c . V

0

0

Etat au cours

x

c . V - x

2 x

x

Etat final

xf

c . V - xf

2 xf

xf


2.1.3) n(Na+)f = 1,0 mol = 2 xf    ;    xf = 0,50 mol

Si la réaction était totale, n(Na2SO4)f = 0 mol.   

c . V – xmax = 0    ;    xmax = c . V = 1,0 x 500.10-3 = 0,50 mol

xf = xmax  , la réaction est donc totale.


2.2) Qr, f =  [Na+]f 2 .
[SO42-]f = ( 2 xf / V )2 . (xf / V) = 4 xf3 / V3 = 4 x 0,503 / 0,503 = 4,0


2.3.1) L'oxydation a toujours lieu à l’anode :                   2 H2O(l) =  O2 (g)  +  4 H+(aq)  +  4 e

La réduction a toujours lieu à la cathode      :       2 H2O(l)  +  2 e =  H2 (g)  +  2 HO(aq) 


2.3.2) A la cathode, la solution devient basique à cause des ions hydroxyde formés.

La forme basique du BBT colore la solution en bleu.

A l'anode, la solution devient acide à cause des ions H+(aq) .

La forme acide du BBT colore la solution en jaune.


2.3.3) Il faut que l'oxydation et la réduction mettent en jeu le même nombre d'électrons.

                   2 H2O(l) =  O2 (g)  +  4 H+(aq)  +  4 e

       2 H2O(l)  +  2 e =  H2 (g)  +  2 HO(aq)     )  x 2

                  6 H2O(l) =  O2 (g) + 4 H+(aq) + 4 HO-(aq) + 2 H2 (g)  

                  2 H2O(l) =  O2 (g) + 2 H2 (g)    réaction inverse de la réaction spontanée


2.3.4) En mélangeant les 2 solutions, les ions H+(aq) et les ions HO-(aq)  forment des molécules d'eau et la solution est donc neutre. Les formes du BBT donnent une couleur verte à la solution comme au début.

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Nouvelle Calédonie Mars 2005 - III ) Oscillateur solide-ressort :

1 ) Etude théorique du mouvement du solide

1.1.1) Les trois forces qui s’exercent sur ce solide sont :

P  : poids du solide, vertical vers le bas,  P = m . g

R  : réaction normale du plan , verticale vers le haut

F  : force exercée par le ressort sur le solide, dans l'axe du ressort,  F = - k . x . i

 


1.1.2) F = - k . x . i

Si x > 0 (cas du schéma), - k . x < 0, F et i sont bien de sens contraire.

Si x < 0 , - k . x > 0, F et i sont bien de même sens.

 

1.2.1) On applique la deuxième loi de Newton au solide dans le référentiel terrestre supposé galiléen :

F + R + P  = m . a

Projection sur l'axe Ox :    - k . x + 0 + 0 = m . ax = m . d2x/dt2 = m . x''(t)

x''(t) + (k / m). x = 0

 

1.2.2) x(t) = Xm . cos [(2p/T0).t + j0]     ;   x'(t) = - Xm . (2 p / T0) . sin [(2p/T0).t + j0]     

x''(t) = - Xm . (2 p / T0)2 . cos [(2p/T0).t + j0] = - (2 p / T0)2 . x

x''(t) + (2 p / T0)2 . x = 0

D'après la question précédente,  k / m = (2 p / T0)2

T0 / 2 p = (m / k)     ;    T0 = 2p (m / k)

1.2.3) [2p (m / k)] = [ m / k ] 1 / 2

F = k . x   ;  [k] = [ F / x ] = [F] / L   ; 

D'après la 2ème loi de Newton,

[F] = [m.a] = M.L.T-2

[k] =  [F] / L = M.L.T-2 / L = M.T-2

[2p (m / k)] = ( M / ( M.T-2)) 1 / 2 = T

L’expression 2 p (m / k) est bien homogène à un temps.

2 ) Retour à l’expérience :

2.1)  graphe n°1

 

 

2.2) Le résultat de la modélisation de la courbe donne :   x = a.cos( b.t + c)

avec : a = 4,25.10-2 m, b = 21,18 rad.s-1  et c = 4,71 rad.

x = Xm . cos (2 p t / T0 + j0)

Xm, exp = a = 4,25.10-2 m   ;    2 p / T0 exp = b   ;  T0 exp = 2 p / b = 2 p / 21,18 = 0,2966 s    

2.3) T0 = 2 p (m / k) = 2 p (0,0540 / 24,0) = 0,298 s

2.4) écart relatif : ½T0exp-T0½/ T0  = (0,298 – 0,2966) / 0,298 = 4,70.10-3 = 0,47 %

Cet écart est très faible et correspond aux erreurs expérimentales.

3 ) Aspect énergétique en l’absence de frottements :

3.1) Em = Ec + Ep él + Epp  = Ec + Ep él   ;   Epp = m . g . z = 0 J   ;   Em = ½ m . v2 + ½ k . x2

3.2) On néglige les frottements, l'énergie mécanique se conserve donc au cours du temps.

Lorsque x vaut Xm , la vitesse est nulle.  Em = ½ k . Xm2

Lorsque x est nul, la vitesse est maximale.   Em = ½ m . Vm2

 ½ m . Vm2 = ½ k . Xm2   ;    Vm2 = (k / m). Xm2   ;    Vm = Xm . (k /m) = Xm . (2 p / T0)

Vm = 2p.Xm/ T0

3.3) Vm = 2p.Xm/ T0 = 2 p x 4,3.10-2 / 0,30 = 0,90 m.s-1 

 

3.4) Au début, x est faible, Ep est donc faible, il s'agit donc de la courbe bleue.

L'énergie mécanique est constante, il s'agit donc de la courbe noire.

Lorsque Ep est maximale, x = xm , la vitesse est nulle, Ec est nulle, cela correspond à la courbe rouge.

Pour déterminer la durée fléchée , on suit la courbe sur les deux graphiques.

Au début, pour x = 0, Ep = 0 J et Ec = Ec max.

Puis x augmente, Ep augmente et Ec diminue.

Pour x = xm , v = 0 m.s-1 ,  Ep = Ep max et  

Ec = Ec max.

Puis x diminue, Ep diminue et Ec aumente.

A nouveau x = 0, Ep = 0 J et Ec = Ec max.

Cela correspond à la durée encadrée du graphe 2 et à la durée de T0/2 pour le graphe 1.

 

 

 

4 ) Aspect énergétique en présence de frottements :

4.1) Si on tient compte des frottements, il y a amortissement au cours du temps, le régime est alors pseudo périodique, Xm diminue à chaque oscillation.

Le temps caractéristique T correspondant est nommé pseudo période.

 

4.2.1) A t = 0s, x = Xm0 , v0 = 0 m.s-1  , Em0 = Ec0 + Ep0 = ½ m . v02 + ½ k . Xm02 = ½ k . Xm02

 

4.2.2) Au bout d'une oscillation, x1 = Xm0 / r , v1 = 0 m.s-1  , Em1 = ½ k . (Xm0 / r )2

Em1 = ½ k . Xm02 / r2 = Em0 / r2

 

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Nouvelle Calédonie Mars 2005 - I ) (spe)La lunette de Kepler :

 


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