Sujet Bac Afrique Juin 2005
Calculatrice autorisée
I ) L'hydrogène : un combustible d'avenir ? (7 points)
II ) Voyage autour de Saturne (5 points)
III ) Utilisons le beurre pour dissoudre
une tache de graisse (4 points)
III )(spe) Argentimétrie : Dosages volumétriques
par précipitation (4 points)
Afrique Juin 2005 - I ) L'hydrogène : un combustible d'avenir ? :
Depuis plusieurs années des recherches sont menées en Europe sur les réactions de fusion nucléaire contrôlées. Elles concernent principalement les isotopes de l’hydrogène : le deutérium et le tritium.
Le mélange réagissant doit être porté à très haute température, d’où l’expression énergie thermonucléaire désignant l’énergie libérée dans ce type de réactions.
A long terme, l’énergie thermonucléaire pourra remplacer l'énergie des centrales à fission actuelles.
Données
Particules |
Neutron |
Proton |
Electron |
Symbole |
10n |
11p ou 11H |
0-1e |
Masse en kg |
1 ,674 929.10-27 |
1 ,672 623.10-27 |
9,109 390.10-31 |
Masse en u |
1, 008 66 |
1,007 28 |
0,000 55 |
Noyaux |
Hydrogène 1 |
Deutérium |
Tritium |
Hélium 3 |
Hélium 4 |
Symbole |
11H |
21H ou 21D |
31H |
32He |
42He |
Masse en u |
1,007 28 |
2,013 55 |
3,015 50 |
3, 014 93 |
4,001 50 |
Unité de masse atomique |
u = 1,66054.10-27 kg |
Energie de masse de l’unité de masse atomique |
E = 931,5 MeV |
Electronvolt |
1 eV = 1,60.10-19 J |
Mégaélectronvolt |
1 MeV = 1.106 eV |
Vitesse de la lumière dans le vide |
e = 3,00.108 m.s-1 |
1) Eléments et noyaux :
On représente le noyau d’un atome X par le symbole AZX.
1.1) Que représentent les deux symboles A et Z ?
1.2) Par quoi différent les isotopes d’un même élément chimique ?
1.3) Donner la composition du noyau de deutérium.
1.4) Nommer un isotope du deutérium et donner la composition de son noyau.
2) Réactions nucléaires :
Actuellement les recherches sont menées sur un mélange deutérium - tritium ; plusieurs réactions nucléaires sont possibles.
Par exemple, avec 2 noyaux de deutérium, on peut avoir la réaction (1) :
21H + 21H ® A1Z1X + neutron ou la réaction (2) : 21H + 21H ® A2Z2X + proton
Pour chacune de ces réactions (1) et (2), donner le nom et le symbole des noyaux formés : A1Z1X et A2Z2X.
3) Conditions :
Pour qu’une réaction de fusion puisse se produire entre deux noyaux, il faut qu’ils soient très proches. Il faut donc vaincre leur répulsion coulombienne.
3.1) Expliquer l’expression "la répulsion coulombienne".
3.2) Quel est le signe de la charge électrique des noyaux de deutérium et
de tritium ?
4) Courbe d’Aston :
Au cours des chocs, les noyaux sont dissociés en nucléons séparés puis de nouveaux noyaux sont formés. Il faut donc fournir de l’énergie au noyau pour le dissocier. Cette énergie comptée positivement est au moins égale à l’énergie de liaison des noyaux. Plus le noyau contient de nucléons, plus l’énergie de liaison est importante.
4.1) Rappeler la définition de l’énergie de liaison EL.
4.2) Calculer en mégaélectronvolt (MeV) l’énergie de liaison du noyau de tritium.
4.3) Pour comparer la stabilité des noyaux entre eux, on utilise l’énergie
de liaison par nucléon. La courbe d’Aston donnée en annexe représente l’opposée
de l’énergie de liaison par nucléon (- EL/A) en fonction du nombre
de nucléons A. Indiquer sur la courbe, par des hachures, la zone où l’on trouve
les noyaux les plus stables.
4.4) Parmi les réactions de fusion possibles dans les "tokamaks",
la réaction entre le deutérium et le tritium libère le plus d’énergie.
La réaction (3) s’écrit : 21H + 31H ® 42He + 10n.
L’énergie de liaison par nucléon du noyau de tritium est d’environ 2,8 MeV.
4.4.1) Repérer sur la courbe la place du noyau de tritium.
4.4.2) Comparer à partir de la courbe d’Aston l’énergie de liaison par nucléon
de 42He aux énergies de liaison de 21H
et 31H . Dégager l’intérêt énergétique de la réaction
(3).
5) Bilan énergétique :
Montrer que l’énergie libérée par la réaction (3) vaut 17,6 MeV.
Annexe 1 à rendre avec la copie
La production de dihydrogène en vue d’une utilisation énergétique semble avoir de l’avenir, que ce soit avec les piles à combustibles ou les moteurs à combustion interne.
Le dihydrogène peut être produit par électrolyse. L’objet de cet exercice est d’en étudier la production.
Dans l’industrie on utilise de l’eau pure afin d’éviter que des impuretés perturbent le fonctionnement de l’électrolyse. La cellule d’électrolyse (ou électrolyseur) est constituée de deux électrodes (cathode et anode) et d’un électrolyte ; un générateur de tension continue maintient une tension de l’ordre de 2 V permettant d’avoir une intensité du courant électrique de plusieurs kiloampères.
L’équation de la réaction qui a lieu est : 2 H2O(l) = 2 H2(g) + O2(g)
1) Étude de l’électrolyse :
1.1) La réaction qui a lieu dans l’électrolyseur est-elle une réaction spontanée ? Justifier votre réponse.
1.2) Les couples d’oxydoréduction qui participent à l’électrolyse sont O2(g) / H2O(l) et H+(aq) / H2(g). Ecrire la demi-équation électronique correspondant à la formation du dihydrogène.
1.3) A quelle électrode se dégage le dihydrogène : cathode ou anode ? Justifier votre réponse.
1.4) A quel pôle du générateur cette électrode est-elle branchée ?
2) Intensité du courant dans l’électrolyseur :
A l’instant t0 = 0, on démarre l’électrolyse. On cherche à connaître l’intensité I du courant qui circule dans l’électrolyseur et qui permet d’avoir une production horaire de dihydrogène de 5 m3.
À un instant t, la valeur absolue de la charge électrique Q transportée dans l’électrolyseur est donnée par la relation Q = I . Dt avec Dt = (t – t0).
2.1) On considère la demi-équation électronique correspondant à la formation du dihydrogène.
On appelle x l’avancement à l’instant t de la formation du dihydrogène. Donner la relation entre la quantité de matière de dihydrogène formée n(H2) et l’avancement x.
2.2) Donner la relation entre la quantité d’électrons mise en jeu ne et l’avancement x à l’instant t.
2.3) Donner l’expression de la valeur absolue de la charge électrique Q à l’instant t, en fonction de l’avancement x.
2.4) En utilisant les relations précédentes, montrer que l’intensité I du courant qui a circulé dans l'électrolyseur pour produire la quantité de matière de dihydrogene n(H2) est : I = 2 F . n(H2) / Dt.
Avec F, le faraday, représentant la charge électrique transportée par une mole d’électrons.
2.5) On rappelle que la quantité de matière d’un gaz est proportionnelle au volume occupé par le gaz : n(H2) = V(H2) / Vmolaire
Calculer la valeur de l’intensité I du courant qui circule dans l’électrolyseur quand le débit horaire de dihydrogène est de 5 m3.
Données : Dans les conditions de l’électrolyse : 25 L.mol-1
; F = 9,65.104 C.mol-1.
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Afrique Juin 2005 - II ) Voyage autour de Saturne :
En Juillet 2004, la sonde européenne Cassini-Huygens nous a livré ses premiers clichés des anneaux de Saturne.
Elle a également photographié Titan, le plus gros satellite de Saturne, situé à une distance R de Saturne. L’excentricité orbitale des satellites étant très faible, on supposera leurs trajectoires circulaires.
Dans tout l’exercice, on se place dans le référentiel saturno-centrique, centré sur Saturne et dont les trois axes sont dirigés vers trois étoiles lointaines supposées fixes.
On considère que la planète Saturne et ses satellites sont des corps dont la répartition des masses est à symétrie sphérique. Les rayons des orbites des satellites sont supposés grands devant leur taille.
Données : G = 6,67.10-11 S.I. : constante de gravitation universelle.
Concernant Titan : RT = 1,22.106 km (rayon de l’orbite de Titan).
Concernant Saturne : RS = 6,0.104 km (rayon de la planète Saturne).
TS = 10 h 39 min (période de rotation de Saturne sur elle-même).
MS = 5,69.1026 kg (masse de Saturne).
1.1) Forces :
On considère que la seule force gravitationnelle exercée sur Titan provient de Saturne.
1.1.1) Nommer la (les) force(s) extérieure(s) appliquée(s) au satellite Titan, de masse MT.
1.1.2) Représenter qualitativement sur un schéma, Saturne, Titan, et la(les) force(s) extérieure(s) appliquée(s) sur Titan.
1.1.3) Donner l’expression vectorielle de cette(ces) force(s).
1.2) Accélération et vitesse
On étudie le mouvement du centre d’inertie T de Titan. S est le centre d’inertie de Saturne.
Soit u le vecteur unitaire porté par la droite ST dirigée de S vers T.
1.2.1) Exprimer son accélération vectorielle en précisant la loi utilisée.
1.2.2) On se place dans la base orthonormée (t , n ) centrée en T dans laquelle t est un vecteur unitaire porté par la tangente à la trajectoire et orienté dans le sens du mouvement et n un vecteur unitaire perpendiculaire à t et dirigé vers l’intérieur de la trajectoire
(n = - u ).
On donne l’expression de a dans la base orthonormée ( t , n): a = at . t + an . n .
Donner les expressions littérales de at et de an en fonction de la vitesse v du satellite.
1.2.3) A quelle composante se réduit l’accélération vectorielle a de Titan dans la base orthonormée ( t , n) ?
Compléter alors le schéma précédent, avec la base orthonormée ( t , n) et l’accélération a de Titan.
1.3) Type de mouvement :
1.3.1) Montrer que le mouvement de Titan est uniforme.
1.3.2) Retrouver l’expression de la vitesse de Titan sur son orbite autour de Saturne :
v =
(G.MS
/ RT)
2) D’autres satellites de Saturne :
Après le survol de Titan, la sonde Cassini a survolé le satellite Encelade en février 2005.
On peut considérer que dans le référentiel saturno-centrique, Encelade à un mouvement de révolution circulaire uniforme, dont la période (en jour terrestre), est TE = 1,37 et le rayon est RE.
2.1) Loi de Kepler :
La relation qui lie la période T de révolution d’un satellite, sa vitesse v et le rayon R de son orbite est T = 2 p R / v.
Sa vitesse de révolution autour de Saturne est donnée par
: v = (G.MS
/ R)
2.1.1) Retrouver la troisième loi de Kepler T2 / a3 = 4 p2 / (G.MS)
2.1.2) Utiliser la troisième loi de Kepler pour déterminer la valeur du rayon RE de l’orbite d’Encelade.
3) Sonde saturno-stationnaire :
On cherche dans cette partie à déterminer l’altitude h à laquelle devrait se trouver la sonde Cassini pour être saturno-stationnaire (immobile au-dessus d’un point de l’équateur de Saturne).
3.1) Quelle condition doit-on avoir sur les périodes TS (rotation de Saturne sur elle-même) et TC (révolution de Cassini autour de Saturne) pour que la sonde soit "satumo-stationnaire" ?
3.2) Altitude de la sonde :
3.2.1) En utilisant la troisième loi de Kepler donnée à la
question 2.1.1) , montrer que l’altitude h de la sonde peut se calculer avec
la relation: h = 3 (TC2.G.MS
/ (4 p2)
– RS
3.2.2) Calculer la valeur de h.
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Afrique Juin 2005 - III ) Utilisons le beurre
pour dissoudre une tache de graisse :
A travers les quatre parties abordées, nous allons essayer de comprendre les étapes de fabrication d’un savon à partir d’un morceau de beurre, dans le but de dissoudre une tache de graisse à la surface d’un tissu.
L’acide "butyrique", composé A, est un acide carboxylique de formule semi-développée
CH3-CH2-CH2-COOH.
Dans la nomenclature officielle, le nom de la molécule d’acide "butyrique" est l’acide butanoïque.
1.1) Nommer le groupe caractéristique de cette molécule et l’encadrer sur la formule semi-développée.
1.2) L’action de l’acide butyrique A sur un réactif B conduit à la formation de deux produits C et D.
C a pour formule CH3-CH2-CH2-COO-CH2-CH2-CH3.
1.2.1) Nommer le produit C. A quelle famille appartient-il ?
1.2.2) Ecrire la formule semi-développée du réactif B et donner son nom.
1.2.3) Quelle est la nature du produit D?
La butyrine, appelée aussi tributyrate de glycéryle, est un corps gras (ou triester) présent dans le beurre. Cette molécule résulte de l’action de l’acide "butyrique" sur le glycérol.
Formule semi-développée du glycérol :
2.1) En utilisant les formules semi-développées, écrire l’équation de synthèse de la butyrine.
2.2) On réalise et on chauffe le mélange suivant:
- une masse m1 = 39,6 g d’acide "butyrique"
- une quantité de matière n2 = 0,150 mol de glycérol
- quelques pierres ponces
Données : M (glycérol) = 92,0 g.mol-1 ; M (acide butyrique) = 88,0 g.mol-1
Le mélange est-il stœchiométrique ?
2.3) Parmi les montages (1), (2) et (3) proposés en annexe 2, lequel utiliseriez-vous pour réaliser cette synthèse ?
2.4) Légender le schéma du montage choisi.
2.5) On obtient une masse m = 29,0 g de butyrine. Calculer le rendement r de la réaction.
Donnée : M (butyrine) = 302 g.mol-1
Le beurre contient plusieurs corps gras, l’oléine, la palmitine et la butyrine.
La butyrine représente 35% en masse du beurre.
Nous n’étudierons que la réaction de fabrication du savon grâce à la butyrine.
Pour cela, nous allons faire réagir :
20 g de beurre avec un excès de potasse (K+(aq) + HO-(aq) ) concentrée.
Après 30 minutes de chauffage, on observe, après relargage, la formation d’un précipité jaune.
3.1) Nommer la réaction qui conduit à la formation du précipité observé et compléter son écriture, en annexe 3, en remplissant les cadres.
3.2) Donner deux caractéristiques de cette transformation à chaud.
3.3) En fait, le rendement après filtration n’est que de 85 %.
Calculer la masse de savon ainsi produite à partir de la butyrine.
Donnée : M (savon fabriqué à partir de la butyrine) = 126 g.mol-1
Après élimination de l’excès de potasse, on souhaite étudier les qualités détergentes du savon sur une tache de graisse.
Le savon est composé d’ions carboxylates qui peuvent être modélisés des deux façons suivantes
Le schéma ci-dessous représente une tache de graisse à la surface d’un tissu
plongé dans l’eau savonneuse (étape N°1) et sa dislocation par action du savon
synthétisé précédemment (étape N°2).
Les ions carboxylates modélisés ont été représentés, correctement orientés par rapport à l’eau et à la graisse, sur chacune des étapes N°1 et N°2.
4) En vous aidant du schéma précédent, identifier la composition et la propriété de chacune des deux parties de l’ion carboxylate modélisé.
Annexe 2
à rendre avec la copie
Annexe 3 à rendre avec la copie
Ecriture de la réaction de synthèse du savon :
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Afrique Juin 2005 - III )(spe) Argentimétrie
: Dosages volumétriques par précipitation :
L’argentimétrie groupe un certain nombre de dosages faisant intervenir le nitrate d’argent AgNO3 (totalement dissocié en Ag+ et NO3- ).
On utilise deux méthodes de dosage argentimétriques, pour lesquelles aucune connaissance spécifique préalable n’est nécessaire.
On utilise dans un premier temps la méthode Mohr afin d’étalonner la solution de nitrate d’argent à l’aide d’une solution de chlorure de sodium de concentration connue.
Puis on utilise la méthode de Charpentier-Volhard pour doser une solution d’acide chlorhydrique.
1) Principe
On précipite à l’état de chlorure d’argent les ions chlorure d’une solution de chlorure de sodium par addition d’une solution de nitrate d’argent à étalonner.
a) Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
On doit posséder un indicateur de fin de réaction : les ions chromate CrO42- qui donnent avec les ions argent Ag+ un précipité rouge brique de chromate d’argent.
b) Donner l’équation de cette réaction de précipitation
2) Domaine de travail
En milieu basique pH > 7,5 , il y a précipitation des ions argent en hydroxyde d’argent AgOH(s).
En milieu acide pH < 6,5 , le chromate d’argent est soluble.
Préciser le domaine d’utilisation de la méthode de Mohr. Justifier votre réponse.
3) Type de dosage
Indiquer à quel type de dosage, direct ou indirect, correspond la méthode de Mohr.
4) Mise en oeuvre expérimentale
Dans un erlenmeyer de 100 mL à col large:
Placer une prise d’essai de V1 = 20,0 mL de la solution connue de chlorure de sodium de concentration c1 = 4,0.102 mol.L-1
Ajouter 5 gouttes de solution de chromate de potassium.
Faire couler la solution de nitrate d’argent contenue dans la burette jusqu’à l’obtention d’une coloration orange de la solution.
a) Compléter le schéma légendé du dispositif expérimental en Annexe 2.
Le virage est obtenu pour un volume de solution de nitrate d’argent versé: Veqi = 18,2 mL.
b) En déduire la concentration de la solution de nitrate d’argent.
1) Principe
A une prise d’essai de la solution d’acide chlorhydrique à titrer, contenant n0(Cl-) moles d’ions chlorure, on ajoute un excès connu n0(Ag+) de moles d’ions argent issus d’une solution de nitrate d’argent de concentration c0 = 5,0.10-2 mol.L-1
a) Ecrire l’équation de cette première réaction consommant des ions argent.
L’excès d’ions argent est précipité sous forme AgSCN(s) par des ions thiocyanate SCN-(aq) .
Soit neq(SCN-) la quantité de matière ajouté à l’équivalence.
b) Ecrire l’équation de cette deuxième réaction consommant des ions argent.
c) Retrouver la relation à l’équivalence : n0(Ag+) = n0(Cl-) + neq(SCN-)
On utilise comme indicateur de fin de réaction, l’ion fer III qui donne avec les ions thiocyanate un ion complexe rouge sang.
2) Domaine de travail
En milieu basique pH > 7,5 , AgOH(s) précipite.
Par ailleurs, l’hydroxyde de fer(III) : Fe(OH)3 précipite à pH >2.
a) Préciser le domaine d’utilisation de la méthode de Charpentier-Voihard. Justifier votre réponse.
b) Aurait-on pu utiliser la méthode de Mohr pour doser les ions chlorure de cette solution d’acide chlorhydrique ? Justifier votre réponse.
3) Type de dosage
A quel type de dosage, direct ou indirect, correspond la méthode de Charpentier-Volhard ?
4) Mise en oeuvre expérimentale
Dans un erlenmeyer de 100 mL à col large:
Placer une prise d’essai de VA = 10,0 mL de la solution d’acide chlorhydrique: celle-ci contient les ions chlorure à doser à la concentration cA.
Ajouter environ 5 mL de solution d’acide nitrique.
Ajouter V0 = 25,0 mL de la solution de nitrate d’argent de concentration c0 = 5,0.10-1 mol.L-1 .
Ajouter environ 5 mL de solution contenant des ions Fe3+(aq).
Faire couler la solution de thiocyanate contenue dans la burette
(de concentration c2 = 4,0.10-2 mol.L-1) jusqu’à l’obtention d’une coloration rouge.
Le virage est obtenu pour un volume de solution de thiocyanate d’ammonium versé Veq2 = 8,0 mL.
Déduire de la relation donnée au II ) 1) c), la concentration cAde la solution d’ions chlorure.
Annexe 2 à rendre avec la copie
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